LES RENCONTRES DU PARI DE LACAN À TOULOUSE – CARDO
octobre 12 - 9 h 00 min - 17 h 00 min
Samedi 12 octobre 2024
9:00 – 17:00
Nous vous invitons, pour la première rencontre du Pari à Toulouse, le samedi 12 octobre 2024 à la mise à ciel ouvert des cartels du CARDO de la neuvième session, orientée par le thème :
« le transfert dans la psychose »
Comment pouvons-nous nous expliquer que les sujets psychotiques acceptent, et même parfois redemandent de se prêter à cet exercice curieux d’un entretien avec un psychanalyste devant un public de personnes intéressées ? Cette question ne peut que convoquer cette autre question qui est depuis des décennies contre-versée : « Existe-t-il un transfert dans la psychose ? » Les faits imposent une réponse positive à cette question, non seulement par l’expérience des présentations de malades qui se sont inspirées de celles que Jacques Lacan a assurées à l’hôpital Sainte-Anne, mais aussi par le nombre de sujets psychotiques qui viennent s’adresser à un psychanalyste depuis plus d’un siècle. Si la réserve de Freud à ce sujet repose sur l’idée que la régression du psychotique à un stade autoérotique ou narcissique primaire qui ne lui laisserait pas cette part de libido flottante qui est selon lui le socle du transfert, Lacan est venu renverser ce prima de « l’auto » par un prima de « l’hétéro », c’est-à-dire que c’est au champ de l’Autre, trésor des signifiants, que nait le sujet quelque soit son mode d’assujettissement (névrose, psychose, perversion). Le « tu » précède le « je », et le sujet est parlé avant qu’il ne parle. Que Freud ait inventé et théorisé la psychanalyse à partir de la névrose hystérique notamment, alors que Lacan soit venu à la psychanalyse à partir de la psychose qui lui a révélé la structure langagière, n’est sûrement pas étrangère à ce désaccord. Comment dès lors cerner la spécificité du transfert dans la psychose ? Ouvrons seulement cette piste que le transfert dans la psychose est selon Lacan, avant tout, « un transfert au psychotique ». Supposer un sujet au dire du psychotique n’est-elle pas la position qui gîte au cœur de l’acte du psychanalyste, induisant la spécificité de son écoute ? Gageons que cette journée nous donnera quelques réponses à cette épineuse question.
Cette rencontre avec les cartels du Cardo sera notre façon de clore la séquence des Communs.
A partir de novembre, commencera notre nouveau forma des rencontres du Pari à Toulouse :
- Le matin de 10h30 à 12h30 : « Politique et Psychanalyse » coordonnée par Véronique Bonnet, Rémi Brassié, Carole Diaz, Ines Lassagne, Dimitris Sakellariou, Skevi Sakellariou et Marie-Jean Sauret.
« Une psychanalyse ne peut être étanche à ce qui trame monde. C’est à cette porosité que nous invitons quiconque souhaite parler de politique, pas sans psychanalyse. »
- L’après-midi de 14h à 16 h : l’Atelier coordonné par Fabienne Guillen : Le « choix » du sexe (Dés-orientation sexuelle)
Calendrier :
16/11/24
07/12/24
11/01/25
15/03/25
05/04/25
14/06/25
Salle du Sénéchal
17 rue de Rémusat
métro Capitol
Entrée libre