Présentation

L’association de psychanalyse Le pari de Lacan a été fondée le 4 février 2017 à Paris. Sa fondation, par quatre-vingts membres de l’Association de Psychanalyse Jacques Lacan ou ayant rejoint l’initiative, suivait le mouvement de la proposition de dissolution de l’Association de Psychanalyse Jacques Lacan par ses fondateurs, pour faire le pari de renouveler l’expérience qu’elle avait permise, en redonnant à l’analytique sa primeur dans le fonctionnement de la communauté.

Le pari de Lacan, c’est la passe, le retour à Freud, la tentative de sortir la psychanalyse de l’ornière post-freudienne. Nous tacherons de nous tenir à la hauteur de cette ambition. Notre pari, c’est donc celui du transfert, de l’acte, de la passe ou plus généralement de la psychanalyse comme discours spécifique dans la ronde des discours dont est fait notre monde.

Ce pari ne renie pas les acquis que l’Association de Psychanalyse Jacques Lacan aura permis jusque dans sa dissolution : il redouble le pari du faire école et du supplémentaire, qui ont fait de l’Association de Psychanalyse Jacques Lacan une expérience dont nous continuerons à tirer enseignement. Il essayera de ne pas reculer devant les résistances que la psychanalyse rencontre immanquablement sur sa route, en inventant les modalités qui lui conviennent pour que l’analytique soit au chef de la politique dans notre communauté.

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(Nouveaux) Problèmes cruciaux pour la psychanalyse – 17 & 18 mai 2025 à Paris

Institut de Relations Internationales et Stratégiques (IRIS)
2 Bis Rue Mercœur, 75011 Paris

La revue PSYCHANALYSE YETU avec le Pari de Lacan organisent des journées d’étude

« LA psychanalyse n’existe pas. C’est, au mieux, un paralogisme, à savoir un ratage dont peut advenir une satisfaction, à condition déjà qu’elle soit effeuillée au un par un. Tel « l’innommable » de Beckett, l’analysant est l’inventeur perpétuel : il ne peut dire et donc continue. Un psychanalyste est là, ou pas, pour l’aider contre à mettre un point final à son roman. Entre temps, dans les lignes et les blancs de son dit, se dressent, toujours infranchissables d’abord, les obstacles que Lacan a nommés, en 1965, « Problèmes cruciaux ». Ne pas s’en détourner requiert et juge la seule qualité qui vaille : persévérance. Cependant, pourquoi « nouveaux » ? Les accolades de la parenthèse ne sont ni des mots, ni des lettres, mais des tatouages qui invitent à prendre acte de ce qu’un dit est (pléonasme) toujours neuf. Pourquoi les terrestres (pour l’instant) s’habillent-ils, se tuent-ils, se droguent – ils, s’aiment-ils – ou elles aussi bien ? Comment, de ce cadran astral, une fois les étoiles remises à leur place, peut-on créer sa perspective ? »

Pierre Bruno

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