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LES RENCONTRES DU PARI DE LACAN À PARIS
14 décembre 2024 - 14 h 00 min - 18 h 00 min

samedi 14 décembre 2024
USIC 18 rue de Varennes 75007 Paris
(M° Sèvres-Babylone)
Pour celles et ceux qui ne peuvent se déplacer, il est possible de participer aux Rencontres en visioconférence. Pour cela, lancez le zoom ou bien cliquez ici puis saisissez l’ID (991 1395 6482) et le code secret (004007).
L’après-midi se déroulera en deux parties :
de 14h à 16h : Le séminaire “La réalité” de Pierre BRUNO avec les interventions de :
– Marianne LATEULE : Le transfert…et la fin
Lacan dans sa conférence Joyce le Symptôme en juin 1975 termine en disant à propos de Joyce « Il n’y a d’éveil que par cette jouissance-là, soit dévalorisée de ce que l’analyse recourant au sens pour la résoudre, n’ait d’autre chance d’y parvenir qu’à se faire la dupe … du père comme je l’ai indiqué. L’extraordinaire est que Joyce y soit parvenu non pas sans Freud … mais sans recours à l’expérience de l’analyse… » (Autres écrits, p. 570). J’interrogerai ce que devient l’opération du transfert à la lumière de l’identification au symptôme comme perspective de la fin d’une cure.
– Pierre BRUNO : La réalité : neuvième leçon : Marie Bonaparte / Ich
Pour conclure, enfin, la neuvième leçon, qui a pour surtitre Marie Bonaparte et pour titre Ich, je m’emploierai à élucider, après les avoir portés au jour, deux problèmes qui font taquet:
– La mise en avant, par Lacan, du père désirant, rend-elle caduque la mythologie freudienne du père jouisseur ? Je dirai que non, à ceci près que le père jouisseur de Freud ne fait plus fonction de père réel, mais se retrouve en place de père imaginaire, de l’impuissance à la toute-puissance. En conséquence, il incombe à Lacan de proposer une solution qui tienne lieu de meurtre du père, sachant que le père réel est incastrable, du fait qu’il échappe à l’Autre symbolique. Comment produire alors un père symbolique, c’est-à-dire soumis à la castration, sans lequel la métaphore paternelle ne peut fonctionner ? Je me réfèrerai à l’homosexualité masculine et à l’hystérie masculine pour avancer une réponse.
– Le statut de la dénégation chez Freud, article commenté par Hyppolite et Lacan (en 1954) pose le problème de savoir ce qu’il advient de ce qui, au niveau du jugement d’attribution, a été expulsé hors du moi. Cette expulsion est-elle irrémédiable, le refoulement n’étant jamais pleinement admis même quand il est reconnu intellectuellement ? Je soutiendrai que cette expulsion primaire est constituante d’un réel, les contours duquel étant ce qui fait périmètre à la réalité. Dans ce fil, je lirai ce qui me semble être la solution définitive de Lacan dans « Lituraterre », à savoir la rature d’aucune trace qui soit d’avant, formule qu’il éclaire de la dialectique entre le ruissellement qui vient, tout en s’effaçant au fur et à mesure, des nuages du signifiant, et le ravinement qui, sur terre, inscrit un littoral, soit ce qui n’a qu’un seul bord.
de 16h30 à 18h : Nous allons poursuivre le débat autour du thème du futur colloque initié par la revue Psychanalyse Yetu et le Pari de Lacan : (Nouveaux) problèmes cruciaux pour la psychanalyse.
Les débats seront introduits par un court exposé de :
– Florence BRIOLAIS : Contemporain, avez-vous dit ?
Chaque partie de cet après-midi (14h-16h et 16h30-18h) donnera lieu à échanges et débats.
L’accès est libre, aucune inscription n’est requise.
Cette réunion préparatoire est ouverte à toutes et à tous.
Entrée libre / Contact : 06 12 49 76 95