Séminaire itinérant du Pari de Lacan

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(NOUVEAUX) PROBLEMES CRUCIAUX POUR LA PSYCHANALYSE

Fabienne Guillen : La nécessité du symptôme

Marie Jejcic : Cap au dire
Lectures de textes de Samuel Beckett par la Compagnie Crypsum : extraits de Compagnie et D’un ouvrage abandonné
Vicky Estevez, piano : 17 piezas infantiles d’Antonio Estevez
Dessins : Vicky Estevez

Le séminaire itinérant est né dans la suite du colloque (Nouveaux) problèmes cruciaux pour la psychanalyse qui a eu lieu les 17 et 18 mai 2025 à Paris.
« LA psychanalyse n’existe pas. C’est, au mieux, un paralogisme, à savoir un ratage
dont peut advenir une satisfaction, à condition déjà qu’elle soit effeuillée au un par
un. Tel « l’innommable » de Beckett, l’analysant est l’inventeur perpétuel : il ne
peut dire et donc continue. Un psychanalyste est là, ou pas, pour l’aider contre à
mettre un point final à son roman. Entre temps, dans les lignes et les blancs de son
dit, se dressent, toujours infranchissables d’abord, les obstacles que Lacan a
nommés, en 1965, « Problèmes cruciaux ». Ne pas s’en détourner requiert et juge
la seule qualité qui vaille : persévérance. Cependant, pourquoi « nouveaux » ? Les
accolades de la parenthèse ne sont ni des mots, ni des lettres, mais des tatouages qui
invitent à prendre acte de ce qu’un dit est (pléonasme) toujours neuf. Pourquoi les
terrestres (pour l’instant) s’habillent-ils, se tuent-ils, se droguent-ils, s’aiment-ils – ou
elles aussi bien ? Comment, de ce cadran astral, une fois les étoiles remises à leur
place, peut-on créer sa perspective ? »
                                                                                                                       Pierre Bruno

          Argument du séminaire itinérant
 « Sur les traces du réel… »
Il existe deux voies d’accès au réel : la physique et l’angoisse. La psychanalyse
emprunte la voie de l’angoisse et suit le réel qui la suscite à la trace. Ces traces sont le
symptôme… et les problèmes. Obstacles et difficultés témoignent d’un heurt au
réel qui ne cesse de se dérober – au symptôme près. Quels sont les problèmes
cruciaux que la psychanalyse doit traiter pour rester la psychanalyse ?
Le séminaire propose d’explorer cette piste sans étapes préconçues : l’inépuisabilité
du réel, l’impossible, nous garantissent qu’aucun savoir ne viendra clôturer notre
effort par un savoir définitif. C’est dans ce qui maintient le trou dans le savoir que
seront choisis les termes mis au travail la séance suivante.
Le séminaire n’hésitera pas à mobiliser quiconque contribuera à perfectionner les
outils cliniques et conceptuels nécessaires à ce projet. Celui-ci compte sur le débat
pour le nourrir construire le fil du séminaire.
                                                                                                               Marie-Jean Sauret

Lieu : L’estrade, 137 rue des Terres de Borde – 33800 Bordeaux.
Participation aux frais : 20 euros
Tarif réduit (étudiants, chômeurs…) : 10 euros
Contact : colloquenouveauxproblemes@gmail.com